Le deuxième point est le cœur. Qu’est-ce qui me passionne, me motive ? En tant que Juif, Paul avait à cœur de toucher les Israélites : « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. Car je leur rends ce témoignage, qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans connaissance. En ignorant la justice de Dieu, et en cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ; car Christ est la fin de la loi, en vue de la justice pour tout croyant » (Ro 10.1–4). Faut-il pour autant exercer un ministère pastoral pour connaître et faire la volonté de Dieu ? Bien sûr que non. Nelson Mandela voulait tellement libérer son peuple du joug de l’apartheid qu’il était prêt à passer vingt-sept ans en prison pour y parvenir. Quand le cœur se met à dire : « Comment puis-je changer les choses ? » on devient réceptif à la volonté de Dieu. Tous ceux qui ont contribué à améliorer la condition humaine se sont posé cette question. Thomas Edison y a répondu en offrant au monde la lampe à incandescence. Henry Ford y a répondu en démocratisant l’automobile. La réponse de Mère Teresa a été de consacrer sa vie aux oubliés et aux mourants de l’Inde pour leur donner de l’amour et leur rendre leur dignité. Néhémie a d’abord pleuré sur les ruines de Jérusalem, puis il a reconstruit ses murs. Qu’est-ce qui m’émeut ? Qu’y a‑t-il dans mon cœur ? En répondant à cette question, je découvrirai peut-être la volonté de Dieu pour ma vie.
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