Imag­inez l’an­goisse d’un par­ent isolé lorsque, sur ordon­nance d’un tri­bunal, ses enfants doivent pren­dre l’avion pour une vis­ite pro­longée chez l’autre par­ent. Oui, c’est néces­saire et c’est juste, mais ça peut faire de la peine. Voici les pro­pos douloureux d’une mère céli­bataire : « Je suis là, dans l’aérogare, et je regarde l’avion des enfants dis­paraître dans le ciel. Je me sens vrai­ment per­due. Très vite, la soli­tude me gagne, je m’inquiète pour leur sécu­rité, mais je résiste à l’envie de les appel­er toutes les heures. Et quand ils m’appellent pour me dire à quel point ils s’amusent, je regrette qu’ils le vivent si loin de moi. Ma seule con­so­la­tion est de savoir qu’ils vont bien­tôt ren­tr­er. Mais j’ai trop peur qu’un jour ils ne vont pas vouloir revenir à la mai­son. » Pour celles et ceux qui se recon­nais­sent dans cette maman per­tur­bée, il existe un moyen de bien tra­vers­er ces pénibles journées d’attente. Au lieu de n’y voir que des moments de soli­tude et de frus­tra­tion, regardez-les comme une occa­sion de recharg­er vos bat­ter­ies et rafraîchir votre esprit. Ren­con­trez vos amis. Lisez la Bible et priez. Reprenez une activ­ité que vous aviez délais­sée. Faites tout ce que vous ne pou­vez pas faire en présence des enfants. Si vous le faites, ce sera tout béné­fice pour eux. Ils retrou­veront une per­son­ne pleine d’énergie, non quelqu’un qui sort d’une semaine de dépres­sion. Dieu dit : « Ma grâce te suf­fit » (2Co 12.9). Aujourd’hui, comptez sur sa grâce.