L’engagement est un lien indestructible, un serment inaliénable, une promesse solennelle. Hélas certains y voient des images de servitude, de contraintes et de perte de liberté. En d’autres termes, ils ont peur. Aujourd’hui, alors que les femmes deviennent plus autonomes sur le plan financier, elles sont parfois plus réticentes à s’engager dans une relation dans laquelle la Bible dit que le mari est appelé à être un leader au foyer (voir Ep 5.22–24). Mais c’est souvent l’homme qui souhaite garder la relation fluide et flexible pour se ménager une porte de sortie à son gré le cas échéant. Le ou la partenaire désirant l’engagement trouve une telle relation frustrante. Alors, que faire si on rechigne à s’engager dans une relation ? Avouer honnêtement ses peurs, ses sentiments et ses motivations. David a dit : « Tu prends plaisir à la vérité dans le fond du cœur : au plus secret de moi-même, fais-moi connaître la sagesse » (Ps 51.8). La sagesse commence par l’honnêteté envers soi-même. Voici quelques questions à se poser : « Y a‑t-il dans mon passé des épisodes douloureux, des traumatismes qui m’empêchent de nouer une relation dans mon présent ? J’admets que j’ai pu jouer un rôle, même indirect, dans l’effondrement d’une ancienne relation. Ai-je suffisamment changé aujourd’hui ? Suis-je disposé(e) à le faire ? » Si c’est le cas, voici une promesse de Dieu pour un avenir meilleur : « Ne vous souvenez pas des premiers événements, et ne considérez plus ce qui est ancien. Voici que je fais une chose nouvelle » (Esa 43.18–19).
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