On est au début du règne de Saül. Les Philistins con­trô­lent la fron­tière à l’ouest d’Israël et déploient leurs troupes près d’un col en face de Mik­mas. Saül sem­ble ravi de rester à l’écart, mais Jonathan a bien l’intention d’aller au front. « Viens, et pas­sons jusqu’au poste des Philistins, qui est là de l’autre côté » (v.1). Il n’y a que lui et son por­teur d’armes, les chances parais­sent bien minces. Mais si votre action est motivée par la gloire de Dieu, elle agit sur le cœur et les mains de Dieu. Ce qu’il vous faut, c’est un pas de foi. Et c’est sou­vent le plus long, le plus dif­fi­cile et le plus périlleux des pas que vous n’ayez jamais fait. D’habitude les rois d’Israël ne s’en­ga­gent pas dans une bataille avant d’avoir reçu de l’Éternel une parole leur assur­ant la vic­toire. Jonathan n’a rien reçu de tel. Il dit sim­ple­ment : « Peut-être l’Éter­nel agi­ra-t-il en notre faveur ». La plu­part des gens pensent le con­traire : « Peut-être que le Seigneur ne nous sou­tien­dra pas. » C’est la peur et non la foi qui dicte leurs déci­sions. Alors ils finis­sent, comme Saül, par rester à l’écart. Pour Jonathan et son por­teur d’armes, la bataille est finale­ment rem­portée : « L’Éter­nel sau­va Israël ce jour-là » (v.23). Il a suf­fi d’une seule déci­sion auda­cieuse ! Il n’en faut jamais davan­tage. Si vous bougez, Dieu va bouger avec vous. Et si vous restez sans rien faire, vous vous deman­derez tou­jours : « Et si ? ». Nos plus grands regrets vien­nent de notre inac­tion, de ce que nous auri­ons pu ou dû faire, mais que nous n’avons pas réal­isé. Voici donc votre parole du jour : faites con­fi­ance à Dieu, et agissez !