Il est intéres­sant de not­er que dans la Bible, Jésus ne nous demande pas de nous sou­venir de sa nais­sance ou de sa résur­rec­tion, même si nous savons devoir le faire, mais il nous dit de nous sou­venir de sa mort. Lorsqu’il instau­re la Sainte-Cène, il dit : « Faites ceci en mémoire de moi » (Lu 22.19). Paul a dit : « Je ne me glo­ri­fierai de rien d’autre que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ ». La croix, comme la potence et la chaise élec­trique, est un instru­ment de mort. Alors pourquoi la glo­ri­fi­er ? À cause de ce qui s’y est passé. Lorsque Jésus dit que tout est accom­pli, il rachète tous nos péchés, du berceau à la tombe. La croix est donc le pre­mier et le dernier mot de Dieu en matière de salut. C’est son pre­mier mot parce que Jésus est « l’Ag­neau immolé dès la fon­da­tion du monde » (Ap 13.8). Et son dernier mot car au ciel on enten­dra chanter : « Tu es digne de recevoir le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été immolé et tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peu­ple et de toute nation » (Ap 5.9). Il n’y a pas de plan B pour obtenir le salut. Le seul chemin vers le ciel passe par le cal­vaire. Vous ne pou­vez pas ignor­er la croix ou la con­tourn­er si vous voulez être sauvé. La Bible dit : « Les péchés ne sont par­don­nés que si du sang est répan­du » (Hé 9.22, BFC). En regar­dant la croix aujourd’hui, vous ver­rez la malé­dic­tion du péché, le coût du péché et le remède con­tre le péché. Et puisque vous regardez la croix, rap­pelez-vous : « Il l’a fait pour moi. »