Pourquoi cer­tains cou­ples sont-ils heureux alors que d’autres se détru­isent ? Ques­tion de chance ? De géné­tique ? De per­sévérance ? Absol­u­ment pas ! Le bon­heur con­ju­gal, qui tra­verse les épreuves, se bâtit sur les enseigne­ments de Jésus dans le ser­mon sur la mon­tagne. Les voici : 1) « Heureux les pau­vres en esprit », c’est-à-dire les hum­bles, ceux qui se trou­vent insignifi­ants. L’orgueil, le désir de con­sid­éra­tion et l’ex­i­gence mènent au mal­heur, tan­dis que l’hu­mil­ité, le renon­ce­ment et le souci de l’autre pro­curent la joie. 2) « Heureux ceux qui sont doux ». Soyez doux, patient et aimable. Réa­gir aux excès de votre con­joint avec bien­veil­lance, sen­si­bil­ité et patience témoigne cet amour qui soulage dans les épreuves de la vie et du cou­ple. 3) « Heureux les mis­éri­cordieux ». Tôt ou tard, le cou­ple con­naît des con­flits. Des blessures, des décep­tions et la colère vien­dront, avec le désir de se venger. Mais comme la vengeance engen­dre la vengeance, le par­don engen­dre le par­don. La mis­éri­corde n’est pas le lax­isme. Une mis­éri­corde réciproque fait que si l’un com­met une faute, il obtien­dra ce par­don qui met fin aux dis­putes quand tout le reste échoue. 4) « Heureux ceux qui pro­curent la paix ». Le besoin d’avoir rai­son et de l’emporter ne fait qu’aggraver le con­flit. Dans le cou­ple, si l’un gagne, les deux per­dent ! Savoir aban­don­ner une vic­toire per­son­nelle pour gag­n­er la paix est la plus grande des vic­toires. Vous seriez éter­nelle­ment per­du si Jésus n’avait pas accep­té de renon­cer à ses droits à cause de vos péchés. L’alliance au doigt n’est pas le seul sym­bole du mariage chré­tien ; la croix en est un autre. Savoir renon­cer à nous-même, comme Christ, ne peut qu’entretenir le bon­heur conjugal.