Celui qui juge les autres se fait beau­coup d’ennemis. La per­son­ne que vous incrim­inez cherchera à vous ignor­er, à prou­ver son inno­cence et aura de l’amertume ; ses amis essaieront de la défendre et devien­dront vos enne­mis. Même vos pro­pres amis se lasseront de vos plaintes et s’éloigneront. Les racines d’amertume se mul­ti­plient, con­t­a­mi­nent beau­coup de gens (Hé 12.15) et la sit­u­a­tion s’aggrave. L’esprit de juge­ment déteint sur l’en­tourage et engen­dre d’autres esprits de juge­ment. Vous entraînerez votre famille et la fer­ez souf­frir. « Ne va pas avec quelqu’un qui se met en colère facile­ment. Sinon tu l’imit­eras et tu seras pris au piège » (Pr 22.24–25, PDV). Changez d’attitude, car vous êtes en train de trans­met­tre vos mau­vais pen­chants à ceux qui vous aiment ! Cet esprit de juge­ment peut devenir une dépen­dance et, à force, vous vous com­plairez dans cette ten­dance à vous jus­ti­fi­er en accu­sant autrui. Cela vous soulagera et, pro­gres­sive­ment, vous trou­verez plus facile de vous plain­dre que de résoudre vos prob­lèmes. Comme avec n’importe quelle addic­tion, vous devez sat­is­faire ce désir de juge­ment pour vous sen­tir bien. Très vite, vous devenez un « expert » con­fir­mé dans l’accusation d’autrui. Cette atti­tude empêche le par­don : vous ne pou­vez pas par­don­ner si vous avez cet esprit de juge­ment et de ressen­ti­ment. Pen­dant que vous gaspillez votre temps et votre énergie à juger les autres, vous com­pro­met­tez votre droit à recevoir le par­don de Dieu : « Si vous ne par­don­nez pas aux hommes, votre Père ne vous par­don­nera pas non plus vos fautes ». Il est temps d’abandonner ce petit jeu, de pren­dre vos respon­s­abil­ités, et d’utiliser la force que Dieu vous a don­née pour réa­gir aux sit­u­a­tions selon sa Parole !