Pour Adam et Ève, père et mère de la race humaine, accuser un autre était un com­porte­ment évi­dent, car après tout, qui avait bien pu les tromper, sinon Dieu ? Leur atti­tude accusatrice a révélé com­bi­en le péché les avait trans­for­més : leur regard sur eux-mêmes, sur l’autre, sur leur envi­ron­nement et même sur Dieu avait rad­i­cale­ment changé du fait de leur irre­spon­s­abil­ité. Et, parce que Dieu ne peut rien faire avec des gens qui ne pren­nent pas leur respon­s­abil­ité, il les a ren­voyés du jardin d’Éden. Quel prix élevé ! Voici deux bonnes raisons d’abandonner ce petit jeu des reproches : 1) Vous faites de vous une vic­time. En ren­dant quelqu’un respon­s­able de votre sit­u­a­tion, vous lui en lais­sez la maîtrise, donc rien ne chang­era à moins qu’il ne le décide. Vous l’avez ren­du maître de votre des­tin, mais ce n’est qu’en admet­tant votre respon­s­abil­ité per­son­nelle que vous con­serverez le pou­voir de chang­er votre sit­u­a­tion. 2) Vous vous ren­dez mal­heureux. Vous dites : « Mais ils m’ont fait du mal ! » Oui, c’est exact, mais en gar­dant du ressen­ti­ment, vous con­tin­uez à vous faire du mal. La Bible dit : « Veillez […] à ce qu’au­cune racine d’amer­tume, en pro­duisant des reje­tons, ne cause des per­tur­ba­tions, et qu’une mul­ti­tude n’en soit souil­lée » (Hé 12.15, NBS). Très vite, vous serez com­plète­ment détru­it. Sou­venez-vous d’Ésaü : pour un seul repas, il a ven­du son droit d’aînesse ! Plus tard, comme vous le savez, il a voulu recevoir la béné­dic­tion de son père, mais il a été rejeté. Il a essayé, en vain, d’amen­er son père à chang­er d’avis (Hé 12.16–17). Par­don­nez, reprenez votre vie en main et cessez ce petit jeu des reproches !