Pour empêcher Néhémie de rebâtir les murs de Jérusalem, ses ennemis font courir des rumeurs : « Le bruit se répand parmi les nations, et Gachmou affirme que toi et les Juifs vous pensez à vous révolter, et que c’est pour cela que tu rebâtis la muraille. Tu vas, dit-on, devenir leur roi ». Je ne peux contrôler les pensées des autres et les empêcher de les exprimer, mais je peux contrôler mes réactions. Néhémie l’a fait : « Je leur envoyai des messagers avec cette réponse : j’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre ; pourquoi l’ouvrage serait-il interrompu pendant que je le quitterais pour descendre vers vous ? Ils envoyèrent quatre fois le même message, et je leur rendis la même réponse » (v.3–4). Que retenir de cette histoire ? 1) Refuser d’accorder plus d’attention aux critiques qu’aux amis. Pour Néhémie, ses proches étaient plus importants que ses ennemis. Pas la peine de vouloir convaincre ces derniers. On passe la seconde et on avance. 2) Savoir que chaque projet va rencontrer une opposition. Paul a écrit : « Une porte s’est ouverte toute grande à mon activité, et les adversaires sont nombreux » (1Co 16.9). La critique est un signe de respect. Si j’échoue, personne ne me jettera le moindre regard. 3) Se souvenir que les grandes batailles font les grandes victoires. À aucun moment Satan ne me lâchera si je décide de faire la volonté de Dieu. Mais je sais que celui qui est en moi est plus grand que celui qui est dans le monde (voir 1Jn 4.4). Dieu est dans mon camp, alors la victoire est assurée.
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