Jésus a dit : « Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre ». Nous iri­ons telle­ment mieux si tout le monde était doux, parce que ne pas l’être n’arrange rien ! Saint François de Sales a dit : « Il n’y a rien de plus fort que la douceur, et rien de plus doux que la vraie force ». Tout comme vous attrapez plus de mouch­es avec du miel qu’avec du vinai­gre, les gens sont plus récep­tifs à la douceur qu’à l’a­gres­siv­ité. John Wood­en racon­te : « Mon père était un homme à la fois fort et doux. Il était plus fort que des hommes deux fois plus jeunes, mais nous lisait aus­si de la poésie chaque soir après avoir tra­vail­lé toute la journée dans les champs à faire pouss­er du maïs, du foin, du blé, des tomates et des pastèques. Nous avions deux mules : Jack et Kate. Kate était têtue et se couchait sou­vent devant moi quand je labourais. Aucun de mes cris n’ar­rivait à la relever. Papa tra­ver­sait alors le champ pour s’ap­procher de l’an­i­mal et lui mur­mu­rait : “Kate”. Elle se rel­e­vait et pour­suiv­ait son tra­vail. Jamais il ne s’est mis en colère con­tre elle. J’ai mis longtemps à com­pren­dre que même une mule têtue est sen­si­ble à la douceur ». Quand la Bible par­le de douceur, elle ne par­le pas de faib­lesse. La douceur canalise notre force. Un cheval ne sert à rien s’il n’est pas dressé. Une over­dose de médica­ments est plus mortelle que cura­tive. Un vent trop vio­lent détru­it tout sur son pas­sage. Jésus était puis­sant mais il était doux. Et vous êtes appelé à suiv­re ses traces (1P 2.21).