"Bonjour, Je voulais vous remercier pour tous ces messages quotidiens qui me font du bien. Ils confirment souvent ce que je vis et me donnent beaucoup de réponse. Cela me rapproche de Dieu." Michèle Je fais un don

Imag­inez la sur­prise des frères de Joseph quand celui-ci leur a demandé de s’approcher pour dire : « Je suis Joseph, votre frère, que vous avez ven­du pour être mené en Égypte. Main­tenant, ne vous affligez pas et ne soyez pas fâchés de m’avoir ven­du pour être con­duit ici, car c’est pour vous garder en vie que Dieu m’a envoyé devant vous » (Ge 45.4–5). Notez que Joseph ne réag­it pas comme on le fait trop sou­vent quand on a été blessé. Il n’a pas : 1) rejeté ses frères, 2) pris plaisir à les voir souf­frir, 3) surenchéri, 4) exulté en dis­ant : « Je vous tiens ! », 5) rap­pelé la façon dont ils l’ont rabais­sé et méprisé ses rêves, 6) exigé d’excuses, 7) affir­mé : « Je vous l’avais dit ! » Non, Joseph voulait être aimé, pas craint. Il voulait une réc­on­cil­i­a­tion, pas une vengeance. Il savait que le béné­fice à long terme d’une rela­tion restau­rée dépasserait de loin la sat­is­fac­tion immé­di­ate d’une vengeance bien orchestrée. Il a com­pris qu’on ne peut être libre qu’en libérant son offenseur. La Bible dit : « Vous n’avez pas reçu […] la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adop­tion, par lequel nous crions : Abba ! Père ! » « Abba » est un terme affectueux qui sig­ni­fie « papa ». Dieu ne revient pas sur votre passé, et ne vous écarte pas à cause de vos erreurs. Il veut que vous sachiez qu’à tout moment vous pou­vez venir à lui, con­scient d’être accep­té, vous sen­tir en sécu­rité en sa présence, et l’appeler « Papa ». C’est cet amour-là qu’il veut vous voir mon­tr­er aux autres, un amour qui n’effraie pas ceux que vous rencontrez.

"En lisant les textes de Parole du Jour, mon comportement a commencé à changer positivement, je suis devenue plus tolérante." Hélène Je fais un don