Les psy­cho­logues nous dis­ent qu’une per­son­ne sur trois a été un jour vic­time de vio­lence physique, morale ou sex­uelle. Mais beau­coup vont avoir honte d’en par­ler ! Ils se com­plaisent dans la ran­cune, non seule­ment envers l’agresseur, mais égale­ment envers ceux qui auraient dû les pro­téger et ne l’ont pas fait. En fait, s’ils n’obtiennent pas d’aide, le sou­venir de ce qu’ils ont subi peut leur nuire davan­tage que l’événement en lui-même. Si vous avez été vic­time d’abus, voici quelques ver­sets qui vous servi­ront dans la prière : « Éter­nel ! […] tu es mon refuge, mon partage sur la terre des vivants. Sois atten­tif à mon cri ! Car je suis très affaib­li. Délivre-moi [des sou­venirs] qui me pour­suiv­ent car ils sont plus forts que moi. Fais sor­tir mon âme de la prison [du passé], afin que je célèbre ton nom » (Ps 142.6–8). « Éter­nel, […] d’autres seigneurs que toi ont dom­iné sur nous ; mais c’est grâce à toi seul que nous invo­quons ton nom. Les morts ne revivront pas […] tu les as exter­minés, et tu en as aboli tout sou­venir » (Esa 26.13–14). Main­tenant, guidé(e) par votre volon­té et non par vos sen­ti­ments, par­don­nez à la per­son­ne qui vous a fait du mal, et vous serez libéré(e) de son influ­ence sur vous ! Une fois que c’est fait, placez-la dans les mains de Dieu et lais­sez-le s’en occu­per. Refusez de rester vic­time. Plutôt que de vivre encore dans la honte et le secret, met­tez-vous à témoign­er aux autres de la puis­sance de Dieu qui peut « [guérir] ceux qui ont le cœur brisé et [panser] leurs blessures (Ps 147.3).