La réussite n’est pas instantanée, que ce soit dans les rapports humains ou les problèmes matériels. Même avec vingt kilos en trop, on ne peut en perdre qu’un à la fois. On se réjouit d’être arrivé au sommet d’une montagne, mais pour la gravir, il a fallu faire un pas à la fois. Rien de grand ne se créé d’un claquement de doigts ; les succès significatifs surviennent après une longue et pénible attente. À moins d’accepter cette vérité, on abandonne trop tôt et on se repose bien avant l’échéance prévue par Dieu. La fameuse confiserie Jell‑O a fêté ses cent ans en 1997. Si son inventeur était encore en vie, il ferait sans doute grise mine. En 1897, Pearl Wait a plusieurs casquettes. Il est menuisier de son état et fabrique également des sirops pour la toux qu’’il vend en faisant du porte-à-porte. Lors de ses expériences, il a l’idée de mélanger de l’arôme de fruits avec de la gélatine en poudre, dessert que sa femme baptise Jell‑O. Wait posséde un nouveau produit dans son catalogue ! Hélas, les ventes ne sont pas aussi bonnes que prévu. alors il se résout à vendre son brevet à Orator Woodward pour la somme dérisoire de 450 dollars. Woodward est un homme d’affaires avisé qui connaît l’importance du marketing. En huit ans, il transforme son investissement en une entreprise valant un million de dollars. Aujourd’hui, aucun descendant de Pearl Wait ne touche le moindre centime sur le grand nombre de boîtes de Jell‑O vendues chaque jour. Pourquoi ? Parce que Wait n’a pas su attendre !