Parole du Jour

Savoir attendre

PDJ-2021-03-10

La réus­site n’est pas instan­ta­née, que ce soit dans les rap­ports humains ou les prob­lèmes matériels. Même avec vingt kilos en trop, on ne peut en per­dre qu’un à la fois. On se réjouit d’être arrivé au som­met d’une mon­tagne, mais pour la gravir, il a fal­lu faire un pas à la fois. Rien de grand ne se créé d’un claque­ment de doigts ; les suc­cès sig­ni­fi­cat­ifs survi­en­nent après une longue et pénible attente. À moins d’accepter cette vérité, on aban­donne trop tôt et on se repose bien avant l’échéance prévue par Dieu. La fameuse con­fis­erie Jell‑O a fêté ses cent ans en 1997. Si son inven­teur était encore en vie, il ferait sans doute grise mine. En 1897, Pearl Wait a plusieurs cas­quettes. Il est menuisi­er de son état et fab­rique égale­ment des sirops pour la toux qu’’il vend en faisant du porte-à-porte. Lors de ses expéri­ences, il a l’idée de mélanger de l’arôme de fruits avec de la géla­tine en poudre, dessert que sa femme bap­tise Jell‑O. Wait pos­séde un nou­veau pro­duit dans son cat­a­logue ! Hélas, les ventes ne sont pas aus­si bonnes que prévu. alors il se résout à ven­dre son brevet à Ora­tor Wood­ward pour la somme dérisoire de 450 dol­lars. Wood­ward est un homme d’af­faires avisé qui con­naît l’importance du mar­ket­ing. En huit ans, il trans­forme son investisse­ment en une entre­prise valant un mil­lion de dol­lars. Aujour­d’hui, aucun descen­dant de Pearl Wait ne touche le moin­dre cen­time sur le grand nom­bre de boîtes de Jell‑O ven­dues chaque jour. Pourquoi ? Parce que Wait n’a pas su attendre !

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