Si vous semez le grain à la mau­vaise péri­ode, vous risquez de per­dre la récolte. Pourquoi ? Parce que vous ne savez pas à quelle sai­son vous êtes. Êtes-vous au jour des petits com­mence­ments ? Dans ce cas, Dieu dit de ne pas le mépris­er (voir Za 4.10). La richesse et la sta­bil­ité qui découlent de « petits com­mence­ments » et d’une réus­site pro­gres­sive sont plus durables. Ne soyez pas fréné­tique comme ceux qui n’ont pas con­science d’être vul­nérable ou dépen­dant de Dieu. Si vous n’êtes pas sûr(e) de savoir dans quelle péri­ode vous vivez, deman­dez-le à Dieu. Il fait tout selon un temps et un but déter­minés. En automne, vous labourez, semez le grain, ajoutez l’en­grais et espérez la récolte au print­emps prochain. Entre-temps vous patien­tez pen­dant que la terre se régénère. L’en­grais, telle­ment nauséabond, est en train de pro­duire une récolte de qual­ité. Les racines néces­saires à la bonne crois­sance se dévelop­pent. Sachez-le : Dieu vous fait grâce pour la sai­son que vous vivez aujourd’hui, pas pour celle que vous avez con­nue ou celle que vous aimeriez vivre. Lorsque Paul a dit : « Insiste en toute occa­sion, favor­able ou non », il était con­scient de vivre l’hiver de son min­istère. Il a donc trans­mis son savoir à son suc­cesseur, Tim­o­th­ée. Paul n’était pas affec­té par les change­ments de saisons. Non, le jour où il per­du sa place sur le ter­rain, il est sim­ple­ment passé entraîneur. Alors deman­dez à Dieu de vous mon­tr­er quelle sai­son vous vivez et com­ment la ren­dre la plus pro­duc­tive possible.