Max Lucado écrit : « Aucune génération n’a jamais été plus riche que la nôtre. On est brillant, instruit, plein d’expérience. On fait le tour du monde en 24 heures, on envoie un message aux antipodes en une milliseconde. On est sans cesse à la pointe en matière de recherche et de traitements médicaux. Les ressources ne manquent pas. À peine 2 % de la récolte céréalière mondiale suffirait, si elle était partagée, à éradiquer la faim dans le monde. Il y a assez de nourriture sur cette planète pour apporter à chacun ses 2 500 calories par jour, et largement de quoi rassasier tous les affamés. Que vont dire alors nos petits-enfants, quand ils s’apercevront qu’à notre époque, près de deux milliards de personnes manquaient de tout au quotidien, et que la moitié d’entre elles avaient le ventre vide ? » Et que dira Dieu ? Lorsque les Israélites s’étaient plaints qu’il ne répondait pas à leurs prières, Dieu avait déclaré : « Le jeûne tel que je l’aime, c’est partager ton pain avec celui qui a faim, c’est ouvrir ta maison aux pauvres, fournir un vêtement à ceux qui n’en ont pas, ne pas te détourner de celui qui est ton frère. Alors ce sera pour toi l’aube d’un jour nouveau. Quand tu appelleras, le Seigneur te répondra. Si tu partages, si tu donnes à qui doit se priver, alors la lumière chassera l’obscurité où tu vis. Le Seigneur restera ton guide, il te rassasiera et te rendra des forces » (v.6–11). Ainsi, au lieu de nous concentrer sur nos besoins, pensons aussi aux autres, et nos prières seront exaucées.
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