Que faut-il pour bien vivre ? Une voiture rapi­de ? Une grande mai­son ? Des vête­ments à la mode ? Un tra­vail pres­tigieux ? Dieu voit les choses autrement. Jésus a dit : « Gardez-vous atten­tive­ment de toute cupid­ité ; car même dans l’abon­dance, la vie d’un homme ne dépend pas de ce qu’il pos­sède ». G.K. Chester­ton a dit : « Il y a deux façons d’être sat­is­fait. L’une est d’accumuler tou­jours plus, l’autre de désir­er moins ». Sol­jen­it­syne a décou­vert cette vérité en prison lorsque sa lib­erté, ses amis, son foy­er et ses livres lui ont été retirés. Après des mois de soli­tude en Antarc­tique, l’Amiral Richard Byr a dit : « J’apprends une chose : on peut vivre bien avec peu ». Voilà une belle vic­toire ! Harold Sala a écrit : « Nos con­tem­po­rains sont pos­sédés par leurs biens comme jamais aupar­a­vant. Plus nous pos­sé­dons, plus nous sommes per­suadés qu’il en faut davan­tage pour être heureux. Après avoir obtenu un objet qui nous sem­blait néces­saire, nous sommes très vite insat­is­faits, car un nou­veau mod­èle plus sophis­tiqué appa­raît. Com­pren­dre que le bon­heur vient de l’intérieur et s’affranchir de la main­mise des choses sur notre vie est plus facile qu’on ne le pense ». Alors, que faut-il pour être sat­is­fait ? Jésus a dit au jeune homme riche con­fron­té au prob­lème : « Vends ce que tu pos­sèdes, donne-le aux pau­vres, et tu auras un tré­sor dans les cieux » (Mt 19.21). Ce n’était pas la réponse qu’il espérait ! Dieu serait-il con­tre l’argent ? Non, il est sim­ple­ment con­tre tout ce qui prend sa place dans notre vie ! Il sait que « là où est ton tré­sor, là aus­si sera ton cœur » (Mt 6.21).