Vous ne com­pren­drez jamais le mes­sage du cal­vaire, ni ne recevrez les avan­tages du salut qui en découlent, avant de vous met­tre à genoux devant la croix et de recevoir Jésus-Christ comme votre sauveur per­son­nel. Un grand prédi­ca­teur est en train de vis­iter l’Italie. Un ami l’appelle et lui con­seille de se ren­dre dans un vil­lage où se trou­ve un tableau représen­tant la cru­ci­fix­ion de Christ. Il hésite à faire le détour mais son ami insiste : « Je veux que tu le voies. Promets-le-moi, je t’en prie. » Il répond :« D’accord, j’irai le voir. » Il se rend donc au vil­lage en ques­tion et vis­ite la chapelle où se trou­ve le tableau. Le vieux gar­di­en dit : « Vous venez voir le tableau, n’est-ce pas ? Suiv­ez-moi. » Le grand prédi­ca­teur arrive devant la pein­ture et quelle n’est pas sa sur­prise : au lieu d’un beau chef‑d’œuvre, le tableau sem­ble mal pro­por­tion­né et n’a aucun sens. Il s’exclame : « Je ne com­prends pas ! » Le gar­di­en répond : « Approchez-vous et bais­sez-vous. ». Et tout à coup, alors qu’il est age­nouil­lé au pied de la croix, il lève les yeux, voit la puis­sance et la beauté du tableau, et fond en larmes. Ce n’est que lorsque vous met­tez de côté votre fierté, vos idées pré­conçues, votre approche intel­lectuelle et que vous vous hum­i­liez, que le mes­sage de la croix vous trans­forme. « Car la parole de la croix est folie pour ceux qui péris­sent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est puis­sance de Dieu » (1Co 1:18).