Les prob­lèmes ne se résol­vent mal­heureuse­ment pas spon­tané­ment lorsque nous refu­sons de nous en occu­per. Bien au con­traire, ils se mul­ti­plient et « même les plus rapi­des ne pour­ront pas [les] fuir ». Kristin Arm­strong a dit : « Nous devenons des spé­cial­istes de la fuite en avant, nous faisons tout pour échap­per à la douleur, à notre passé et à nos prob­lèmes. L’inconvénient, c’est que nous ne pou­vons pas fuir ou nous cacher éter­nelle­ment ! Au bout d’un cer­tain temps, nous sommes épuisés et nous devons nous arrêter. C’est alors que les prob­lèmes refont sur­face, et nous sai­sis­sons alors que pen­dant tout le temps passé à vouloir les ignor­er, ils se sont aggravés pour devenir démesurés. Si nous n’avons pas assez de courage pour les affron­ter dès le début, ils finiront par nous écras­er. Il est grand temps de les affron­ter, et avec toute notre énergie, car nous n’allons pas con­tin­uer ain­si bien longtemps ».

Alors, quel prob­lème essayez-vous de fuir aujourd’hui ? Quel prob­lème vous fait per­dre tous vos moyens ? Décidez immé­di­ate­ment d’arrêter de fuir et de l’affronter. « Ne lais­sez pas de place au dia­ble » (Ep 4.27, NBS), en fuyant une journée de plus. Peu importe vos échecs passés : « Le sang de Jésus […] nous puri­fie de tout péché » (1Jn 1.7). Que ce soit une habi­tude tenace ou la peur d’affronter quelqu’un, reprenez l’initiative ! Ce qui vous impres­sionne per­dra sa force lorsque vous lui fer­ez face au nom de Jésus. Paul a dit de : « tenir ferme après avoir tout sur­mon­té » (Ep 6.13). Vous ne pou­vez le faire que par la puis­sance de Dieu et non par votre pro­pre force.