On estime qu’il y a actuelle­ment dans le monde cinq cents mil­lions de chré­tiens pra­ti­quants, mais l’Église n’existerait pas aujourd’hui sans ce pre­mier petit groupe de dis­ci­ples entière­ment dévoués à Christ. Ils ne pre­naient pas les choses de Dieu à la légère, mais en fai­saient une pri­or­ité absolue. Si vous désirez sérieuse­ment vous engager avec Dieu, réfléchissez à ce que les dis­ci­ples con­sid­éraient comme pri­or­i­taire. D’abord, l’Église : « Chaque jour, ils étaient assidus au tem­ple ». Allez-vous à l’église par inter­mit­tence ? Êtes-vous contrarié(e) quand le culte est trop long, quand la prédi­ca­tion n’en finit pas ? N’allez-vous à l’église qu’une fois par semaine ? Ce n’était pas l’habitude des pre­miers chré­tiens ! Alors, qu’est-ce qui les moti­vait ? L’orchestre ou la chorale ? Les nou­velles tech­nolo­gies et les pro­grammes pour les jeunes ? Avaient-ils plus de temps et moins de respon­s­abil­ités que vous ? Non ! Dans leur vie, tout était plus dif­fi­cile, tout pre­nait plus de temps et était moins pra­tique. Cepen­dant, leur ren­con­tre avec Jésus avait telle­ment trans­for­mé leur vie que : « Chaque jour, ils étaient assidus au tem­ple ». Ils avaient soif de la présence de Dieu, et ils croy­aient en sa promesse : « Là où deux ou trois s’assem­blent en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18.20, BFC). Pren­dre Dieu au sérieux néces­site de s’engager en per­ma­nence avec les autres chré­tiens, de vivre sa présence si par­ti­c­ulière dans l’Église, d’être à l’écoute de sa Parole avec les autres et de s’encourager mutuelle­ment (voir Hé 10.25). Vous avez besoin de con­naître cette dimen­sion unique de sa présence, qui ne peut se vivre que dans le cadre de l’Église réunie.