Les « mis­sion­naires sans retour » pre­naient un aller sim­ple vers un champ de mis­sion, et au lieu de rem­plir une valise, ils enter­raient tous leurs biens, con­scients qu’ils n’al­laient jamais revenir. A. W. Milne était l’un d’en­tre eux. Il est par­ti aux Nou­velles Hébrides dans le Paci­fique Sud, sachant que les réduc­teurs de têtes avaient mar­tyrisé tous ses prédécesseurs. Mais il n’a pas craint pour sa vie car il était déjà mort à lui-même. Pen­dant 35 ans il a exer­cé son min­istère au milieu d’eux. À sa mort, la tribu l’a enter­ré au cen­tre du vil­lage et inscrit ces mots sur sa pierre tombale : « Il est venu nous apporter la lumière ». Nulle part dans l’Écri­t­ure, Dieu ne nous envoie dans des endroits sûrs pour y faire des choses faciles. Face à la croix, Jésus a fait une ultime prière pour se soumet­tre : « Que ce ne soit pas ma volon­té, mais la tienne, qui soit faite » (Lu 22.42). Aujour­d’hui il vous demande une soumis­sion totale à son égard. Paul a écrit : « Ce qui était pour moi un gain, je l’ai con­sid­éré comme une perte à cause du Christ. Et même je con­sid­ère tout comme une perte à cause de l’ex­cel­lence de la con­nais­sance du Christ-Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accep­té de tout per­dre, et je con­sid­ère tout comme des ordures, afin de gag­n­er Christ […]. Mon but est de le con­naître, lui, ain­si que la puis­sance de sa résur­rec­tion et la com­mu­nion de ses souf­frances » (Ph 3.7–10). Si vous êtes prêt(e) à partager les souf­frances de Christ, vous con­naîtrez la puis­sance de sa résur­rec­tion. Voici donc votre parole du jour : soyez totale­ment engagé(e).