Les trois vête­ments dif­férents que porte Joseph sont une par­faite image, un bon con­den­sé de votre vie chré­ti­enne. D’abord, il y a la tunique du salut. Notez que c’est un cadeau de son père. Joseph n’en a jamais payé le moin­dre cen­time, ni cousu le plus petit ourlet, ni fourni un seul morceau de tis­su. C’est l’his­toire de notre salut, non ? La Bible dit : « C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que per­son­ne ne se glo­ri­fie »(Ep 2.8–9). Poussés par la jalousie et la ran­cune, les frères de Joseph l’ont jeté dans une citerne et trem­pé sa tunique dans le sang d’un bouc afin de con­va­in­cre leur père qu’il avait été dévoré par des bêtes sauvages. Com­prenez-vous l’al­lu­sion ? « Le sang de Jésus son Fils nous puri­fie de tout péché » (1Jn 1.7). Dans l’An­cien Tes­ta­ment, le pécheur devait apporter un agneau jusqu’à l’au­tel où le prêtre ver­sait le sang de l’an­i­mal pour prix de ses péchés. Mais le prêtre ne s’oc­cu­pait pas de la per­son­ne, il exam­i­nait l’ag­neau. Si l’ag­neau était « digne », la per­son­ne était adop­tée et ses péchés par­don­nés. Si vous recon­nais­sez votre péché et priez : « Père, je viens au nom de Jésus, l’ag­neau de Dieu », vous êtes entière­ment pardonné(e) et adopté(e). Paul dit : « Appro­chons-nous donc avec assur­ance du trône de la grâce, afin d’obtenir mis­éri­corde et de trou­ver grâce, en vue d’un sec­ours oppor­tun » (Hé 4.16).