Baisser les bras dans une impasse ? Surtout pas ! Emilie Batisse a 79 ans lorsqu’elle est blessée dans un accident qui lui laisse peu de chance de survie. Un ami lui rend visite, et remarque une rangée de livres de poésie flambant neufs. Comme il s’interroge, elle lui dit : « J’adore la poésie, mais je ne les ai pas lues. Je les garde pour mes vieux jours. » Emilie vivra encore assez pour lire ces livres plusieurs fois, et quand elle décède à 91 ans, elle a encore plein de projets. L’espoir, c’est souhaiter que quelque chose se réalise ; la foi c’est croire que ça arrivera. L’espoir, c’est vouloir si fort quelque chose que malgré tous les obstacles, on continue à faire confiance à Dieu. L’acte d’espérer produit une force qui lui est propre. Une étude montre que l’espoir permet d’endurer des fardeaux incroyables. Vingt-cinq mille soldats avaient été emprisonnés pendant la Seconde Guerre mondiale. Soumis au travail forcé, beaucoup sont morts tandis que d’autres n’ont subi que de légères blessures. Des entretiens avec des survivants ont révélé une capacité à espérer bien au-dessus de la moyenne ! Comment ont-ils pu garder espoir ? En dessinant le portrait de leur fiancée, en imaginant leur future maison et en organisant des séminaires de gestion d’entreprise. L’espoir ne les a pas seulement gardés en bonne santé, il les a gardés en vie ! Voici comment Paul décrit cette espérance : « Elle est sûre et solide, et pénètre à travers le rideau du temple céleste jusque dans le sanctuaire intérieur » (v.19).
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