Dans l’Église prim­i­tive, la com­mu­nion frater­nelle était impor­tante. Plus qu’une asso­ci­a­tion d’intérêts com­muns, l’Église est une famille, des enfants nés du Père, devenus frères et sœurs par la croix : « nous avons été bap­tisés pour for­mer un seul corps par le même Esprit » (1Co 12.13, BFC). Il ne s’agis­sait pas seule­ment de chanter des can­tiques et d’é­couter des prédi­ca­tions, les pre­miers dis­ci­ples aimaient être : « ensem­ble et [ils] avaient tout en com­mun. Ils vendaient leurs biens et leurs pos­ses­sions, et ils en partageaient le pro­duit entre tous, selon les besoins de cha­cun ». Notre amour pour les autres est-il dés­in­téressé au point de partager nos biens avec les chré­tiens dans le besoin ? Com­bi­en par­mi eux partageaient leurs biens avec les autres ? Tous ! Que partageaient-ils ? Tout ! La Parole com­pare l’Église à un corps, et si ses mem­bres exis­tent indi­vidu­elle­ment, ils ne peu­vent pas fonc­tion­ner séparé­ment des autres. Les bras, les mains, les jambes et les épaules ne peu­vent vivre séparé­ment, ils doivent être reliés à un corps avec une tête qui dirige tous ses mem­bres. L’Église prim­i­tive a survécu à une ter­ri­ble per­sé­cu­tion et accom­pli des œuvres extra­or­di­naires. Pourquoi ? Parce que cha­cun con­nais­sait la valeur de l’autre et était prêt à sac­ri­fi­er ses intérêts per­son­nels pour le bien com­mun. S’ils avaient été des indi­vidus isolés, indépen­dants et égo­cen­triques, ne pen­sant qu’à leur intérêt per­son­nel, les pre­miers chré­tiens auraient été écrasés par leurs enne­mis. En tant que croy­ant, vous sur­vivrez peut-être spir­ituelle­ment sans l’Église, mais vous ne grandi­rez pas. Le poten­tiel que Dieu vous a don­né se dévelop­pera unique­ment grâce à un engage­ment per­son­nel dans une Église locale et un investisse­ment dans le ser­vice de la vision que Dieu a pour votre Église.