« Notre Père » : ces deux mots nous rap­pel­lent que l’amour de Dieu est incon­di­tion­nel. Ne vous êtes-vous jamais sen­ti impuis­sant devant la détresse d’un enfant ? « Qui es aux cieux » met l’accent sur la puis­sance illim­itée de Dieu pour faire ce qui nous est impos­si­ble. « Moi, le Seigneur, je suis le Dieu de tout ce qui vit. Est-ce qu’il y a quelque chose de trop dif­fi­cile pour moi ? » Jérémie dira : « Rien n’est éton­nant de ta part » (Jér 32.17). Nul doute, ce que Dieu veut faire dans son amour il peut l’accomplir. « Que ton nom soit sanc­ti­fié » : son nom et sa per­son­ne sont au-dessus de tout nom et de toute per­son­ne. En grec, « sanc­ti­fié » sig­ni­fie dif­férent, spé­cial, unique. À l’heure où le respect dû à l’autorité dis­paraît parce qu’il fait obsta­cle à notre ego, Jésus nous invite à prier ain­si : « Père céleste, puis­sions-nous te don­ner la place que mérite ta sain­teté ». « Que ton règne vienne » : Jésus est venu proclamer le roy­aume de Dieu. Au-delà d’Abraham, Isaac ou Jacob, le roy­aume de Dieu inclut tous ceux qui acceptent Jésus comme Seigneur. Et le roy­aume à venir englobera toute la terre au retour de Christ. Quand vous vous soumet­tez à la volon­té de Dieu, son roy­aume s’accomplit. En tant que croy­ant, vous appartenez à son roy­aume, et sa puis­sance est à votre dis­po­si­tion. « Que ta volon­té soit faite sur la terre comme au ciel » : Au ciel, la volon­té de Dieu n’est jamais remise en ques­tion. Elle ne devrait pas l’être non plus dans votre vie. Jésus nous apprend à prier et à croire que ce qui arrive dans les cieux arrivera aus­si à tra­vers vous sur la terre.