Lorsque le mari de Wil­da Lah­mann se réveille dans la nuit en suf­fo­quant et en se frap­pant la poitrine, il est trop tard pour atten­dre une ambu­lance. Elle l’installe dans la voiture et il s’affale con­tre la porte. Elle racon­te : « Vingt-cinq kilo­mètres pour l’hôpital, on n’y arrivera jamais. De grâce, aide-nous, Seigneur ! J’aperçois quelque chose au loin sur la route. Je n’en crois pas mes yeux. C’est une ambu­lance équipée d’un poste de sec­ours. Est-ce qu’elle nous attend ? Qui pou­vait savoir pour l’appeler ? Je freine bru­tale­ment et me pré­cip­ite en cri­ant à l’aide. Ils pren­nent de suite Randy en charge et fon­cent à l’hôpital. Les trois jours qui suiv­ent sont cri­tiques. Je ne quitte jamais son chevet, et prie pour qu’il s’en sorte. À son réveil, il demande : “Qu’est-il arrivé ?” “Tu as fait une crise car­diaque. Une minute de plus et tu pou­vais y rester.” “Tu as appelé les sec­ours ?” “Non, ils inter­ve­naient pour un acci­dent à un car­refour. Je suis passée à leur hau­teur alors même qu’ils s’assuraient d’être au bon endroit.” Vingt-cinq kilo­mètres sur une route déserte en pleine nuit, Randy n’aurait pas survécu si les sec­ours n’avaient pas été là. Je dirais qu’ils étaient au par­fait endroit ». Sou­vent, l’urgence ne nous laisse pas le temps d’appeler le pas­teur ou le parte­naire de prière. Il est alors bon de savoir que Dieu a dit : « Avant qu’ils m’in­vo­quent, moi je répondrai ; ils par­leront encore, que moi j’ex­aucerai ». Il tra­vaille sans relâche et « rachète ta vie du gouf­fre » (Ps 103.4), longtemps avant que tu ne t’y trou­ves plongé !