Ne sup­posez jamais que vos instruc­tions sont claire­ment com­pris­es et seront suiv­ies. La Bible dit : « Des mains actives pro­curent la richesse », et le mot « actives » sig­ni­fie qui pren­nent soin des détails. Véri­fiez que celui ou celle qui a reçu(e) vos instruc­tions les a bien notées. Sinon, vous devriez vous inquiéter. Les igno­rants et les dilet­tantes ont ten­dance à faire con­fi­ance à leur mémoire pour tout, mais le plus court des crayons vaut encore mieux que la plus longue des mémoires. Lorsque quelqu’un con­sid­ère que ce que vous dites n’est pas assez impor­tant pour le not­er, il vous envoie un sig­nal négatif. Même si l’intention est là, dans l’ac­tion ou l’ex­cès de con­fi­ance, vos instruc­tions peu­vent facile­ment s’ou­bli­er. Les gens qui vont au bout de leurs idées posent tou­jours des ques­tions sup­plé­men­taires sur ce que vous leur con­fiez. Si vous leur deman­dez, par exem­ple, d’ap­pel­er quelqu’un, ils vous deman­dent à leur tour : 1) Est-ce urgent ? 2) Quand veux-tu con­naître leur réponse ? 3) Y a‑t-il autre chose que je devrais savoir avant d’appeler ? Si ce genre de ques­tions ne fuse pas, il y a des chances que la per­son­ne ne soit pas entière­ment impliquée. Lorsqu’une per­son­ne vous dit : « Je vais essay­er de le faire », voilà un autre sig­nal d’alerte, parce que la plu­part du temps elle ne le fait pas. Le mot « essay­er » révèle sou­vent un manque d’en­t­hou­si­asme. Ne don­nez vos instruc­tions qu’à une per­son­ne à la fois. Soyez pré­cis dans vos deman­des. En clair, ne don­nez des instruc­tions qu’aux gens qual­i­fiés pour les suivre.