Parole du Jour
Parole du Jour 
Con­tem­pler le ciel
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Quand Dieu nous donne sa vision pour notre vie, il nous faut aller à con­tre-courant du monde. La société cherche à nous empris­on­ner dans un car­can. La plu­part des gens sont attachés au statu-quo. Ils veu­lent ce qui était, et non ce qui peut être. Ils recherchent la sécu­rité et des répons­es sim­ples. Il nous faut emprunter une voie dif­férente, sor­tir des sen­tiers bat­tus. Paul dit : « Je n’ai pas désobéi à la vision céleste ». C’é­tait une pas­sion dévo­rante, le point cen­tral de son exis­tence. Il y pen­sait du matin au soir. Et à la fin de sa vie, il pou­vait dire : « J’ai achevé la course. Désor­mais la couronne de jus­tice m’est réservée » (2Ti 4.7–8). On ne peut pas grandir en restant tou­jours dans le vague. Il faut appren­dre à se spé­cialis­er. Quelle que soit notre vision, con­stru­ire une grande famille, une grande église, une grande entre­prise, ou autre, il faut aller au fond des choses. Quelqu’un a dit : « L’e­sprit imma­ture saute du coq à l’âne, mais l’e­sprit mature va jusqu’au bout. » Tous les domaines de l’existence méri­tent-ils que l’on y con­sacre du temps ? Non. Il faut être sim­ple et sélec­tif dans sa réflex­ion. Qu’est-ce que Dieu nous a appelés à faire ? Quel est notre rôle dans ce domaine ? Quelles com­pé­tences a‑t-on besoin d’exercer ? Quelles con­nais­sances doit-on acquérir ? Quelles rela­tions doit-on établir ? Lorsque Dieu lui a don­né sa vision, la pre­mière ques­tion que Paul a posée était : « Que veux-tu que je fasse ? » (Ac 9.5). Et aujour­d’hui, c’est encore la ques­tion qu’il faut pos­er à Dieu.