Voici les effets de la colère : 1) Elle vous éloigne de ceux que vous aimez. Esaü éprou­vait tant de haine con­tre son frère Jacob qu’il voulait sa mort. En enten­dant cela, sa mère Rebec­ca envoya Jacob vivre à Harân (Ge 27.41–43). Résul­tat, la famille a vécu séparée et tout le monde en a souf­fert. Les gens coléreux intimi­dent les autres et leur volent tout sen­ti­ment de sécu­rité et toute sérénité. Les psy­cho­logues dis­ent que la colère est la pre­mière cause de divorce, de mal­trai­tance d’enfants, et d’addiction. Quel ter­ri­ble prix à pay­er ! 2) Elle ne plaît pas à Dieu. « Que tout homme soit prompt à écouter, lent à par­ler, lent à la colère : car la colère de l’homme n’ac­com­plit pas la jus­tice de Dieu » (Ja 1.19–20). Votre colère n’est pas seule­ment votre affaire, c’est aus­si l’affaire de Dieu, car elle entrave votre capac­ité à vivre selon son plan. Vous ne serez en règle avec Dieu que lorsque vous serez en règle avec les autres. 3) Elle vous aveu­gle. À tra­vers l’objectif d’une colère incon­trôlée, vous ne voyez que ce que vous avez choisi de voir. La colère ne vous laisse que deux pos­si­bil­ités : vengeance ou rétri­bu­tion. Saül voy­ait David comme une men­ace, quelqu’un qui avait pro­jeté de lui pren­dre son roy­aume et son trône. Alors, « Saül regar­da David d’un mau­vais œil, à par­tir de ce jour » (1S 18.9). Sa colère l’aveuglait. Pour lui, David méri­tait de mourir parce que Dieu l’avait choisi pour lui suc­céder sur le trône d’Israël. Hélas, elle l’empêchait aus­si de voir que David était en fait son meilleur ami. Ne lais­sez pas cela vous arriver.