Face à la crise, le décourage­ment vient vite. Deux des dis­ci­ples du Christ l’ont vécu sur le chemin d’Em­maüs. Les voilà démoral­isés après la mort du Maître : « Pen­dant qu’ils s’en­trete­naient et dis­cu­taient, Jésus s’ap­procha et fit route avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le recon­naître » (v.15–16). Lorsque vous détournez votre regard de Jésus, votre sit­u­a­tion vous paraît inex­tri­ca­ble. Michael Youssef dit : « Face à une crise majeure, ma vue à ten­dance à se trou­bler. Mes per­cep­tions se brouil­lent. Je n’aperçois plus que le mau­vais côté des choses. Sou­vent je nég­lige les per­son­nes même qui sont capa­bles de me délivr­er, tout comme l’ont fait ces deux dis­ci­ples… Celui qui mar­chait avec eux et leur par­lait, ils le voy­aient trou­ble. Celui dont ils pleu­raient la mort était en vie, mais ils ne s’en rendaient pas compte parce qu’ils regar­daient au mau­vais endroit. » Tout va chang­er à la minute où ils recon­nais­sent Jésus. « Ils se lev­èrent à l’heure même, retournèrent à Jérusalem et […], racon­tèrent […], com­ment ils l’avaient recon­nu à la frac­tion du pain » (v.33–35). Notez les mots « à l’heure même ». En un instant la peur à fait place au courage, la douleur à la joie et le dés­espoir à l’e­spérance. Paul a écrit : « [Je prie aus­si pour que Dieu] illu­mine les yeux de votre cœur » (Ep 1.18). Lorsque vous cessez de regarder le prob­lème et fix­ez le regard sur Jésus, votre vision sera claire et vous serez plein(e) d’espoir.