Si un bien-aimé meurt, divorce ou nous quitte, la douleur est intense. Paul a vécu la même chose. Il écrit : « Tâche de venir au plus tôt vers moi, car Démas m’a abandonné […]. Luc est seul avec moi. Prends Marc et amène-le avec toi, car il m’est fort utile pour le service. […] Alexandre, le forgeron, m’a fait beaucoup de mal. […] Dans ma première défense, personne ne m’a assisté, mais tous m’ont abandonné. […] C’est le Seigneur qui m’a assisté et qui m’a fortifié […]. Et j’ai été délivré de la gueule du lion. Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise et me sauvera (pour me faire entrer) dans son royaume céleste » (v.9–18). On peut survivre sans les autres mais pas sans Dieu. C’est pour ça qu’il éloigne de nous toute dépendance à eux. Il envoie certaines personnes dans notre vie pour édifier notre foi et développer notre caractère, et lorsqu’elles s’en vont, elles nous laissent l’assurance que Dieu contrôle toutes choses. La perte de ceux qui nous sont chers développe notre muscle spirituel, éprouve notre résilience et nous montre l’étendue de la puissance de Dieu. Quand Moïse meurt, Dieu dit à Josué, son successeur : « Je suis avec toi comme je l’ai été avec Moïse » (Jos 1.5). Voilà une chose que Josué n’aurait jamais pu expérimenter du vivant de Moïse. On ne peut l’apprendre aussi longtemps que l’on cherche des réponses auprès d’un être humain. Il faut donc tourner les yeux vers le Seigneur, et laisser à celui qui a fait taire la tempête en Galilée le soin de nous donner sa paix dans ce qui nous trouble aujourd’hui.
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