Un vendeur dans une foire offre à Mavis Gustafson Pig­ford une Bible Gédéon. Elle la plonge dis­traite­ment dans son sac à main. Plus tard, alors qu’elle marche le long d’une route, une voiture sur­git, le con­duc­teur pointe une arme sur elle et la somme de mon­ter dans l’auto. Elle racon­te : « Il m’agrippe et tente de me forcer à m’asseoir. Je résiste et finale­ment il me pousse à terre. Au moment de touch­er le sol, j’entends un coup de feu et ressens une vive douleur au côté. Je tombe, l’homme s’approche, prend mon porte­feuille, me jette mon sac à la tête et tire dedans. Je ressens un hor­ri­ble impact. À peine con­sciente, j’entends la voiture s’éloigner et je titube vers une ferme toute proche. La femme appelle les sec­ours et l’ambulance me con­duit vite à l’hôpital. Avant l’opération pour extraire la balle de mon flanc, ma sœur vient me voir. “Tu sais ce qui t’a sauvé la vie ?” Elle sort la Bible de mon sac et me la tend. Une balle y est logée, sa pointe s’est arrêtée pile aux ver­sets 14 et 15 du Psaume 37 : “Les méchants tirent l’épée, ils ban­dent leur arc, pour faire tomber le mal­heureux et le pau­vre, pour égorg­er ceux dont la voie est droite. Leur épée entr­era dans leur pro­pre cœur, et leurs arcs se bris­eront.” ». Une nou­velle preuve que Dieu a tou­jours un temps d’avance : « c’est Dieu qui te délivre des pièges, […] te cou­vre de ses ailes. Sa fidél­ité te pro­tège comme un boucli­er […]. Il don­nera l’or­dre à ses anges de te pro­téger partout où tu iras. […] Dieu dit : “Puisqu’il s’at­tache à moi, je vais le libér­er, je vais le pro­téger, car il con­naît mon nom.” » (Ps 91.3–4, 11, 14, PDV).