On emploie sou­vent l’ex­pres­sion : « reculer pour mieux sauter ». La meilleure illus­tra­tion en est le Ven­dre­di Saint. Le same­di, veille de la Résur­rec­tion, tout sem­blait per­du. Mais rien n’est fini avant que Dieu ne le dise ! La plus grande vic­toire spir­ituelle de l’his­toire a été rem­portée sur le cal­vaire qui sem­blait pour­tant le cadre de la plus lourde des défaites. Tout était per­du, mais pas pour longtemps. Trois jours après sa cru­ci­fix­ion, Jésus sor­tait de sa tombe. En qual­ité de chré­tien, la même puis­sance est aujour­d’hui en vous. « Si l’E­sprit de celui qui a ressus­cité Jésus d’en­tre les morts habite en vous, celui qui a ressus­cité le Christ-Jésus d’en­tre les morts don­nera aus­si la vie à vos corps mor­tels par son Esprit qui habite en vous » (Ro 8.11). Dans le Roy­aume de Dieu, l’échec n’est jamais défini­tif, surtout pas si vous croyez en la résur­rec­tion ! Vous ne gag­nerez pas toutes les batailles spir­ituelles, mais la guerre a été gag­née une fois pour toutes. La vic­toire a été scel­lée il y a deux mille ans, lorsque Jésus a brisé le sceau de son tombeau. La mort elle-même a ren­du son dernier souf­fle. Paul écrit : « Dans toutes ces choses, nous sommes plus que vain­queurs par celui qui nous a aimés » (v.37). Aujour­d’hui, vous l’êtes vous aus­si, grâce à ce que Christ a accom­pli pour vous. Bien sûr, vous con­naîtrez des échecs. Mais n’ou­bliez pas : sans cru­ci­fix­ion, pas de résur­rec­tion. Alors au moin­dre revers, ne vous lais­sez pas aller, parce que Dieu pré­pare votre retour.