Le poids du passé (2)

On ne sait pas com­bi­en de temps il a fal­lu à cette femme pour arriv­er devant l’église lorsque Jésus l’a appelée. Les per­son­nes hand­i­capées se dépla­cent moins vite que les valides. Cette his­toire com­porte deux impor­tantes leçons. 1) Par­fois, on prend du retard en crois­sance et en matu­rité parce qu’on traîne un prob­lème qui nous hand­i­cape depuis longtemps. Ce qui sem­ble facile aux autres peut s’avérer dif­fi­cile pour nous. Mais voici la bonne nou­velle : Jésus va nous atten­dre, et il va œuvr­er en nous jusqu’à ce que le prob­lème soit résolu. 2) On pour­ra témoign­er des épreuves subies. Et peu importe notre vécu, aujour­d’hui Jésus nous appelle. Il dit : « Lève-toi ! Viens à moi. Que tu sois bour­reau ou vic­time, je t’appelle. » Notre secret est-il pire que celui des autres ? Pas d’inquiétude, Dieu sait tout à ce sujet. Voici sa promesse : « Je t’aime depuis tou­jours, c’est pourquoi je te reste pro­fondé­ment attaché. Je te rétabli­rai » (Jér 31.3–4, BFC). Comme un maître sculp­teur qui crée le beau à par­tir d’un morceau de roche brute, Dieu peut trans­former nos faib­less­es en un mes­sage d’e­spoir pour les autres. Si Satan vous attaque, c’est que vous avez quelque chose de pré­cieux à apporter. L’histoire de cette femme se ter­mine par ces mots : « La foule se réjouis­sait de toutes les choses glo­rieuses qu’il fai­sait » (Lu 13.17). Le plan de Dieu, c’est d’amen­er les gens à regarder notre vie et à dire : « Quelque chose lui est arrivé ; ce n’est plus la même personne ! »