Un chrétien vous a‑t-il condamné au lieu de vous apporter compassion et soutien ? Vous a‑t-il ignoré quand il aurait dû s’occuper de vous, vous restaurer spirituellement et vous aider à retrouver votre place dans la famille de Dieu ? Quand on a été blessé ainsi, on se dit que ça n’aurait jamais dû arriver. C’est vrai, mais hélas, c’est arrivé. Et y revenir ne vous fait que plus de mal. Réfléchissez : Si vous vous retrouviez à l’hôpital à la suite d’une agression, vous ne passeriez pas tout votre temps à penser à votre agresseur. Non, votre principal objectif serait de récupérer le plus vite possible et de passer à autre chose. Curieusement, nous cherchons instantanément de l’aide pour nos blessures physiques, mais si elles sont émotionnelles, nous restons braqués sur le problème au lieu d’envisager la solution. Alors que faire ? Voici vos options : 1) Ressasser. En parlant sans cesse de ce qui vous est arrivé, vous renforcez votre douleur et elle reste vive. 2) Refouler. David l’a fait : « Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, […] ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été » (Ps 32.3–4). 3) Traiter le problème. Pour cela, il faut pouvoir reconnaître les domaines dans lesquels on vous a blessé et vous ouvrir pour recevoir la grâce de Dieu. N’oubliez pas : « Il guérit ceux qui ont le cœur brisé et panse leurs blessures » (Ps 147.3). 4) Partager. La Bible dit : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris » (Ja 5.16). La sagesse vous fera choisir les options trois et quatre.