Pen­dant les grands froids, les caram­bo­lages sont nom­breux, et beau­coup de con­duc­teurs restent sur le bord de la route à atten­dre une dépan­neuse. Dans ces cir­con­stances, les réac­tions sont var­iées. Cer­tains sont résignés, d’autres s’emportent inutile­ment, d’autres, enfin, réfléchissent sage­ment à ce qu’ils peu­vent faire. Dans la vie, on ne choisit pas d’être en panne, mais on peut choisir de le rester ! La bonne nou­velle, c’est que même si la panne a été longue, il y a une façon de s’en sor­tir. La cul­pa­bil­ité après une erreur peut vous paral­yser pen­dant longtemps, mais le par­don peut libér­er votre énergie et votre créa­tiv­ité. Le par­don a deux dimen­sions. Vous devez d’abord recevoir le par­don de Dieu pour ce que vous avez fait (trahisons, paroles méchantes, mal­hon­nêteté, promess­es non tenues, etc.) et pour ce que vous n’avez pas fait (indif­férence, nég­li­gence envers un proche, un enfant, un con­joint ou un par­ent, silence obstiné, fuite des respon­s­abil­ités, refus de dire la vérité). La con­fes­sion sincère ouvre la porte au par­don de Dieu (voir 1Jn 1.9). Ensuite, vous devez par­don­ner à ceux qui vous ont fait du tort (par­ents, enfants, patron, con­joint, amis, enne­mis, etc.). Bris­er les chaînes de votre passé vous ouvri­ra les portes de votre avenir. Enfin, quand on a été longtemps en panne, trou­ver un nou­v­el élan sem­ble impos­si­ble. Que faire alors ? Pour avancer, vous devez agir en dépit de vos sen­ti­ments. Dieu appelle cette atti­tude la foi, et il y répond tou­jours ! « Il récom­pense ceux qui le recherchent ». Lorsque vous agirez dans un acte de foi, Dieu vous récom­pensera, et le sen­ti­ment de foi suiv­ra votre action !