Vous n’aimez peut-être pas vos dirigeants, mais ils valent sans doute bien mieux que ceux des Juifs aux­quels Jésus s’adresse ici. Leur pays était occupé par les Romains, ils payaient des impôts exor­bi­tants, vivaient comme des esclaves dans une crainte per­ma­nente. Alors Jésus arrive et dit : « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moisson­nent, ils n’a­massent rien dans des gre­niers, et votre Père céleste les nour­rit. Ne valez-vous pas beau­coup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquié­tudes, peut ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ? » (v.26–27). En d’autres ter­mes, si vous êtes inqui­et, observez les oiseaux ! Ils ne savent pas d’où vien­dra leur prochain repas, mais aucun n’est per­ché sur une branche en train d’angoisser. Voici donc la ques­tion : « Pour Dieu, n’êtes-vous pas beau­coup plus pré­cieux qu’eux ? » Un homme au chô­mage, découragé et inqui­et pour sa famille, voit des oiseaux picor­er des sablés à la fraise dans une benne à ordures. Tout à coup, il réalise : « Si Dieu peut nour­rir les oiseaux avec des bis­cuits, il pren­dra sûre­ment soin de moi aus­si ! » Même si vous avez une mau­vaise image de vous-même et pensez ne pas val­oir la peine d’être considéré(e), n’êtes-vous pas plus pré­cieux qu’un oiseau ? Regardez com­ment votre Père céleste en prend soin et rap­pelez-vous qu’il en fera de même pour vous. Si l’anx­iété vous prive du bon­heur pen­dant la journée et de som­meil la nuit, décidez de vivre selon cette Parole : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous » (1P 5.7).