Quand la femme près du puits donne de l’eau à Jésus, il lui dit : « Si tu con­nais­sais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! C’est toi qui lui aurais demandé à boire, et il t’au­rait don­né de l’eau vive ». Jésus était mis­éri­cordieux envers ceux qui, comme cette femme, ne le méri­taient pas. Voulez-vous éten­dre la grâce de Dieu aux autres avec générosité ou alors la dis­tribuer avec parci­monie ? Jon Walk­er dit : « La grâce per­met aux gens de faire des choix. Elle est gra­tu­ite, coule sans qu’on ait besoin de se sen­tir coupable ou hon­teux. Elle dit : “Je sais tout de toi et pour­tant je t’aime”. Hon­nête­ment, tant de chré­tiens vivent encore comme si Dieu était avare de sa grâce. On craint sa puni­tion. On le perçoit comme ce sur­veil­lant de lycée qui arpente les couloirs et dis­tribue des retenues. Mais Dieu sait déjà tout et con­naît les coupables, et il nous aime mal­gré tout. Son désir est de nous racheter, pas de nous rap­pel­er nos péchés. Mal­heureuse­ment, beau­coup de chré­tiens vivent encore comme s’il leur restait des comptes à ren­dre, et veu­lent impos­er la même chose aux autres. Ils utilisent des armes char­nelles, comme le com­men­taire sar­cas­tique ou un regard noir pour appren­dre aux gens à fil­er droit. Mais, lorsque la femme du puits retourne dans son vil­lage, elle dit : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait » (v.29). Rien n’é­tait caché devant Jésus, mais il a fait com­pren­dre à la femme qu’elle était aimée et accep­tée. C’est la grâce de Dieu ! »