Se sentir blessé est inévitable ; le rester est un choix. Vous pouvez choisir de demeurer une victime en vous lamentant sans cesse sur le passé, ou bien vous servir de cette expérience pour gagner en force et sagesse. Le paralysé que Jésus a rencontré à la piscine de Bethesda était couché sur son lit depuis trente-huit ans. Quand Jésus l’a appris, il a demandé : « Veux-tu retrouver la santé ? » Après tout ce temps, cet homme considérait sans doute son handicap comme une part de lui-même. Sa condition durait depuis si longtemps qu’il pensait en victime : « Je n’ai personne pour me jeter dans la piscine » (Jn 5.7). En clair : « Personne ne m’aide ». Mais Jésus l’a fait en lui ordonnant de se lever et de marcher. Imaginez la foi qu’il a fallu à cet homme pour surmonter ce vieux et tenace sentiment d’impuissance, mais dès qu’il a obéi à Jésus, il a été guéri sur le champ. Dieu ne vous force à rien, même si vous souffrez. Vous devez vouloir retrouver la santé, et décider que c’est possible par la grâce de Dieu. Regardons les choses en face, l’Église est composée d’êtres imparfaits qui parlent parfois sans réfléchir et peuvent blesser. Mais ce n’est pas une raison pour quitter l’Église ! « Vous avez été appelés pour former un seul corps » (Col 3.15). En dehors, vous n’avez ni rôle ni nourriture ni exaucement, et c’est la mort spirituelle. Il faut d’ailleurs autant d’énergie pour choisir l’impuissance que pour choisir la guérison, mais les résultats sont très différents. Dans un cas, les événements vous paralysent, dans l’autre vous prenez espoir pour l’avenir. Qu’allez-vous choisir ?