Ce qui s’est passé ce jour-là sur le mont Golgotha a bouleversé le destin du monde. N’en déplaise aux détracteurs, le fait est réel et change la vie. Examinons-le. D’abord la crucifixion est voulue. Certains pensent que Jésus était la victime de circonstances hors de son contrôle : la collusion entre la haine des Juifs et la puissance des Romains. Quelle erreur ! L’idée de résistance de Pierre partait d’un bon sentiment mais elle était malvenue. Jésus l’a rejetée en disant : « Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père qui me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ? » (Mt 26.53). Jésus aurait pu choisir d’éviter les difficultés, le chagrin et même la mort. Nul ne l’a forcé à se rendre à la croix. Il a dit : « Personne ne me prend la vie, mais je la donne volontairement. J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de l’obtenir à nouveau » (Jn 10.18, BFC). Son calvaire était certainement injuste et immérité. Mais ce n’était pas une exécution, c’était une expiation ! Ses ennemis voulaient que la croix mette fin à sa vie, mais Jésus voulait qu’elle nous sauve de la perdition. Après avoir tout fait en vain pour l’arrêter, ils entendent Pierre les confronter à cette vérité le jour de la Pentecôte : « Cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez fait mourir en le clouant à la croix par la main des impies » (Ac 2.23). Même le Père ne l’a pas forcé. Jésus « s’est donné lui-même en rançon pour tous » (1Ti 2.6), vous y compris !