Voyez l’his­toire de David et Goliath. Le berg­er tue le com­bat­tant. Le gamin vient à bout du géant. Dieu donne à David la vic­toire sur Goliath pour qu’on s’en inspire face à nos pro­pres géants. Ceux-ci peu­vent être con­crets ou intan­gi­bles, comme ces dif­fi­cultés qu’on ne peut sur­mon­ter car la peur nous en empêche. Ce sont ces objec­tifs hors de portée, ces pro­jets inachevés ou ces rêves non réal­isés, toutes ces impass­es de la vie qui nous lais­sent dans le bour­bier de la médi­ocrité. Un géant est une chose ou une per­son­ne qui vous empêche d’être et de faire ce que Dieu veut pour vous. Il est intérieur ou extérieur, réel ou imag­i­naire, physique ou moral. C’est peut-être un com­porte­ment, une habi­tude, une croy­ance, une philoso­phie ou un sou­venir. C’est peut-être une per­son­ne qui se tient entre vous et Dieu, entre qui vous êtes et qui Dieu veut que vous soyez, entre là où vous êtes et là où Dieu vous veut, entre vos croy­ances et celles que Dieu aimerait vous voir adopter. Les géants n’ont qu’un objec­tif : vous empêch­er d’a­vancer vers votre des­tin. Mais leurs tueurs voient la vic­toire à l’om­bre de la défaite ! Pour eux, chaque com­bat les met au défi de retourn­er une sit­u­a­tion com­pro­mise. Ils relèvent le gant et s’at­ten­dent à forte par­tie. Le con­flit les fait grandir, et chaque enne­mi vain­cu leur vaut une pro­mo­tion. Les géants peu­vent révéler nos forces cachées, être l’é­talon de notre crois­sance et nour­rir notre con­fi­ance en Dieu. Avec son aide, nous aus­si pou­vons devenir des tueurs de géants.