Si vous le lui deman­dez, Dieu vous don­nera une vision pour votre vie, vous en mon­tr­era la final­ité, vous motivera et vous y mèn­era pas à pas. C’est être vision­naire que de rap­pel­er à des par­ents las des prob­lèmes d’éducation des enfants que la sit­u­a­tion est pro­vi­soire : cham­bre en désor­dre, mau­vais­es notes, caprices d’ado et car­rosserie rayée. Les visions ne sont pas l’apanage des pas­teurs, des hommes poli­tiques, des décideurs et des prési­dents. Elles con­cer­nent tout le monde. La pen­sée vision­naire vous ouvre une per­spec­tive plus large. Elle élar­git le champ de vision, non seule­ment dans ce que vous voyez, mais aus­si dans ce que vous pour­riez réalis­er. Pour avoir une pen­sée vision­naire, il faut : 1) appren­dre. Soyez sûr de votre savoir, estimez-le, mais ne vous en con­tentez pas. 2) écouter. Entourez-vous d’experts dans des domaines que vous ne maîtrisez pas. Posez des ques­tions qui élar­gis­sent votre com­préhen­sion et votre réflex­ion, puis écoutez atten­tive­ment les répons­es et enreg­istrez-les. 3) chercher. Pas facile de voir le tableau tant qu’on en fait par­tie. Il existe un monde en dehors de soi. Il faut regarder plus loin que le bout de son nez pour voir à tra­vers les yeux des autres. Pour répon­dre aux besoins, il faut d’abord savoir com­ment les autres pensent. Il faut de l’humilité pour oubli­er son pro­pre point de vue et ten­ter de com­pren­dre celui de l’autre. La Bible le dit ain­si : « Que cha­cun de vous, au lieu de con­sid­ér­er ses pro­pres intérêts, con­sid­ère aus­si ceux des autres » (Ph 2.4).