"Bonjour, Je voulais vous remercier pour tous ces messages quotidiens qui me font du bien. Ils confirment souvent ce que je vis et me donnent beaucoup de réponse. Cela me rapproche de Dieu." Michèle Je fais un don

Plus on vieil­lit, plus on devient patient, même si on a moins de temps devant soi. C’est parce qu’on change de per­spec­tive ! Les prob­lèmes demeurent mais on les abor­de autrement. On a vécu assez longtemps pour savoir que tout a une fin et que la grâce de Dieu est suff­isante. Au lieu de se plain­dre, ce qui ne fait qu’aggraver les choses, on se sou­vient comme Joseph des sit­u­a­tions dés­espérées où il fal­lait dire : « Vous aviez for­mé le pro­jet de me faire du mal, Dieu l’a trans­for­mé en bien » (Ge 50.20). La patience est l’un des neuf fruits de l’E­sprit cités dans le chapitre cinq de l’épître aux Galates. Mais c’est un fruit à crois­sance très lente qui prospère mieux dans un sol com­posé d’épreuves. Cer­tains prient volon­tiers comme cette dame : « Seigneur, donne-moi la patience, et tout de suite ! » Navré, Dieu ne peut pas répon­dre à cette prière. Jacques écrit : « Con­sid­érez comme un sujet de joie com­plète les divers­es épreuves que vous pou­vez ren­con­tr­er, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi pro­duit la patience. Mais il faut que la patience accom­plisse une œuvre par­faite, afin que vous soyez par­faits et accom­plis, et qu’il ne vous manque rien » (Ja 1.2–4). À la réflex­ion, la patience, c’est sim­ple­ment faire con­fi­ance à Dieu en toute cir­con­stance. En repen­sant à cer­tains de vos élans incon­sid­érés, vous réalisez que Dieu les a freinés et empêché des cat­a­stro­phes. L’im­pa­tience est l’un des traits dom­i­nants chez les enfants ; c’est de l’im­ma­tu­rité spir­ituelle. Soyez donc patient(e) !

"Merci pour vos messages journaliers : ils réjouissent mon cœur et me font peu à peu grandir dans la foi. Ils me poussent à lire la Parole de Dieu malgré les difficultés de la vie." Jeannine Je fais un don