Tant d’ami­tiés se brisent parce que l’un s’est offen­sé de ce que l’autre a dit ou fait. La vitesse à laque­lle vous oubliez les affronts et les insultes est un indi­ca­teur de crois­sance spir­ituelle. Plus vous êtes mûr, moins il vous faut de temps pour « par­don­ner une offense » et pass­er à autre chose. Un auteur chré­tien dit : « Bien sûr, votre ami vous aban­donne et vous vous sen­tez blessé… Il n’a pas le temps de répon­dre à votre appel ou votre cour­ri­er… Vous dînez avec un cou­ple d’amis et l’un d’eux croit amu­sant d’in­sul­ter votre mari… Les offens­es arrivent, Jésus l’a dit (Jn 16.33). Les gens sont ain­si. Si un ami vous a offen­sé, ou frois­sé, tournez la page ! Tapez Ctrl>Alt>suppr sur votre clavier virtuel. Ne don­nez aucune chance à l’amer­tume de pren­dre racine. “L’amour […], ne s’ir­rite pas, il ne médite pas le mal, […] il par­donne tout, […] il sup­porte tout” (1Co 13.4–7). Impos­si­ble ? Oui, sans l’amour de Dieu. Alors plongez dedans, ignorez les offens­es et semez l’amour, car la semaine prochaine, c’est peut-être vous qui en aurez le plus besoin. En matière de per­fec­tion, nous avons tous échoué. Si vous voulez que vos amis oublient vos offens­es, oubliez vite les leurs ». Priez aujour­d’hui : « Père, mer­ci pour les rela­tions que tu m’as accordées. Je décide aujour­d’hui de libér­er tous ceux qui ont pu me faire le moin­dre tort, de tout oubli­er, et de pass­er à autre chose. Je ne garderai aucune trace de leurs fautes. Je leur don­nerai ma com­pas­sion et mon amour incon­di­tion­nel. Au nom de Jésus. Amen ».