
Tout le monde commet des erreurs, on fait des erreurs de jugement et parfois on se trompe. L’erreur est humaine. En réalité, on apprend à travers elles et on devient plus sage. Mais par peur d’être critiqué ou de perdre la face, on essaie souvent de les dissimuler. Le problème, c’est lorsque l’on n’en tire pas de leçons. Ne pas admettre une erreur empêche la croissance. Voici ce que Jérémie dit aux Israélites pour les inciter à en tirer des leçons : « Ainsi parle le Seigneur : tombe-t-on sans se relever ? Se détourne-t-on sans revenir ? » (Jér 8.4, NBS). C’est un soulagement pour soi-même et une source d’inspiration pour les autres lorsque l’on reconnaît ses erreurs sans se laisser définir par elles ou se laisser abattre. Peut-être a‑t-on été influencé par les circonstances ou par d’autres personnes. Mais en fin de compte, chacun est responsable de ses actes. Lorsque l’on commet une erreur, on décide soi-même de la suite à y donner. La meilleure approche pour y faire face, c’est d’en accepter l’entière responsabilité, d’en tirer les leçons, de décider de ne pas la répéter et d’aller de l’avant. Les autres vont se rapprocher de nous et même nous respecter davantage si nous sommes capables de reconnaître nos faiblesses. Ça leur donne la liberté d’agir de la même manière. L’humilité est l’une des qualités que les gens apprécient chez les autres, mais ils détestent l’orgueil, même lorsqu’ils sont eux-mêmes orgueilleux.