Voici les trois défis de l’Église d’aujourd’hui : 1) le renouveau. Impossible à faire si on s’accroche aux rituels ancestraux. La Bible dit : « Les pouvoirs dans les lieux célestes connaissent par l’Église la sagesse de Dieu dans sa grande diversité ». Le réveil, ce n’est pas juste secouer ceux qui sont endormis, c’est aussi ramener à la vie les morts et préserver les mourants. 2) l’enthousiasme. De peur d’être excessif, on se complait dans la médiocrité qu’on nomme équilibre. Les gens ne sont pas attirés par nos similitudes, mais par ce qui nous rend différents d’eux. Quand il s’agit de notre foi et de notre témoignage, nous ne devons pas minimiser, prendre des gants ou cacher les dons que Dieu nous a donnés et qui nous distinguent. Si nous le faisons, ils seront déçus et iront ailleurs. Les disciples ne se sont pas noyés dans la foule ; leur message et la démonstration de son pouvoir les ont fait se distinguer. 3) l’ouverture. Nous devons accueillir dans l’église les personnes audacieuses dans la foi. Lorsque Jésus change l’eau en vin, son premier miracle, Marie dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu’il vous dira » (Jn 2.5). Notre besoin d’être aimé et d’être populaire peut conduire à un esprit religieux qui paralyse la prise de risque et la piété. Jésus a promis : « Vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins […] jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1.8). Alors, quand Dieu nous dit de faire autrement dans l’église, n’ayons pas peur de nous démarquer et de lui obéir.