Écrivez noir sur blanc vos objec­tifs. Dieu a dit à Habacuc : « Écris une vision, grave-la sur les tablettes, afin qu’on la lise couram­ment. Car c’est une vision dont l’échéance est fixée, elle aspire à son terme, elle ne décevra pas. Si elle tarde, attends-la, car elle s’ac­com­pli­ra cer­taine­ment, elle ne sera pas dif­férée » (v.2–3). On aime rarement « dif­fér­er ». Dieu peut vous don­ner une vision sur le champ, mais en général elle ne se réalis­era pas du jour au lende­main. Vous aurez des décep­tions, du décourage­ment et des con­tre-temps. Parce que votre vision coûtera tou­jours plus cher et pren­dra plus de temps que prévu, vos réac­tions à chaud peu­vent la brouiller. C’est pour ça qu’il est impor­tant de l’écrire et l’avoir tou­jours sous les yeux ! Pourquoi Dieu a‑t-il dit à Abra­ham que ses enfants seraient aus­si nom­breux que les étoiles du ciel ? Parce que les étoiles peu­vent se con­tem­pler chaque nuit. « Quand il n’y a pas de vision, le peu­ple est sans frein » (Pr 29.18). Être sans frein c’est finir droit dans le mur, et c’est ce qui arrive quand on perd la vision du regard. Vous voulez maigrir ? Collez un post-it sur votre réfrigéra­teur. Vous rêvez de devenir pro­prié­taire de votre mai­son ? Épin­glez sa pho­to sur votre tableau de bord. Et si votre objec­tif est de don­ner à l’œuvre de Dieu, rem­plis­sez un chèque et placez-le là où vous le ver­rez tous les jours. Avec un objec­tif écrit bien défi­ni, vous saurez tou­jours où vous êtes et ce que Dieu vous a appelé(e) à faire.