Paul Harvey a écrit : « À une époque où il est de bon ton d’être copain avec son fils, je préfère rester un père. Si tant est qu’il existe un fossé entre mes enfants et moi, je vais faire le maximum pour les comprendre, mais je vais aussi m’employer à être compris. Si jamais leur discours évolue, j’écouterai, même si je devais préférer celui d’avant. Si des choses telles que la prière, l’étude de la Bible, l’adoration et la foi en Dieu semblent à mes enfants être ringardes, rigides ou quoi que ce soit d’autre, je fais confiance à l’aide de Dieu pour avoir assez de foi afin de prier pour eux, et je m’engage à imiter Job en leur offrant des sacrifices supplémentaires. Avec amour, je répondrai à leurs questions sur les choses de la vie, mais en respectant toujours la pudeur et la décence, sans jamais tomber dans l’obscène. Si l’usage de drogues devenait un problème, ce serait à l’encontre de chacune de mes prières et demandes. Je veux que mes enfants sachent que je fais des erreurs, que je suis stupide, orgueilleux et souvent incohérent. Mais je ne le prendrai jamais comme excuse pour ma mauvaise foi. Je leur demanderai de m’aider à changer, et d’attendre de moi que je les aide à changer. Certains peuvent bien prendre exemple sur les moins de trente ans pour trouver sage de renier le passé et prétendre malgré tout préparer les générations futures. D’autres peuvent bien laisser leurs enfants choisir librement leur nourriture, leur musique et leurs dépenses. Moi je vais rester un père. »
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