Amy Simp­son a dit : « Mes deux enfants avaient qua­tre et six ans, quand j’ai appris que j’étais à nou­veau enceinte. Deux semaines plus tard, j’ai fait une fausse couche. Mon mari et moi avons été trau­ma­tisés. Pen­dant que je me remet­tais, mon mari tenait le coup à mer­veille. Mais après ma guéri­son, c’est lui qui a subi le choc de cette perte. Il s’est ren­fer­mé, ne voulait plus aller voir sa famille. Moi, je voulais oubli­er et aller de l’avant en cher­chant de la com­pag­nie. Que faire lorsqu’un cou­ple réag­it dif­férem­ment devant un drame ? 1) Partagez votre besoin avec votre con­joint. Il arrive que nos émo­tions soient si fortes que nous ne savons plus ce que nous voulons. Avez-vous besoin d’espace, d’échanges, de com­pag­nie ou de soli­tude ? Soyez sen­si­ble aux sen­ti­ments de l’autre. Vous pou­vez avoir des aspi­ra­tions dif­férentes. 2) Allez au cœur du prob­lème. Mon mari ne voulait pas aller voir ses par­ents. En dis­cu­tant, nous avons com­pris qu’il pen­sait ne pas obtenir d’eux assez de sou­tien. De plus, il n’avait pas la force de faire mille kilo­mètres pour les voir ! 3) Soyez prêt aux com­pro­mis. Famille ou non, je voulais me dis­traire. Nous avons trou­vé une solu­tion en allant chez des proches vivant plus près de nous.4) Cherchez de l’aide. Par­fois le com­pro­mis est impos­si­ble. Un con­joint veut par­ler, l’autre en est inca­pable. Trou­vez alors un ami chré­tien qui pour­ra tem­po­raire­ment vous écouter. Le fait que des gens prient pour vous et avec vous sera décisif. Mais par-dessus tout, pro­tégez l’intimité du cou­ple et ne lais­sez per­son­ne s’interposer entre vous deux ».