Les fractures forgent le caractère

Lorsque nous remet­tons notre vie à Dieu, il nous donne le plein poten­tiel de sa force en brisant d’abord petit à petit les domaines dans lesquels notre volon­té s’en­tête. Dès que ces domaines sont brisés, il libère en nous sa puis­sance et les choses com­men­cent à s’amélior­er. Bien des hommes et des femmes ont été détru­its pour avoir eu puis­sance et tal­ent sans force de car­ac­tère et objec­tif pré­cis. Vous en con­nais­sez cer­taine­ment quelques spéci­mens. Alors sachez-le, tant que votre tal­ent n’est pas gou­verné par votre per­son­nal­ité, vous cour­rez droit vers les ennuis. Un cheval peut avoir un pédi­grée de cham­pi­on, mais tant qu’il n’a pas été dressé, sa force représente un dan­ger pour lui et ceux qui l’en­tourent. Vous noterez deux choses impor­tantes à pro­pos d’un pur-sang : 1) il entend de nom­breuses voix pen­dant la course mais il a appris à ne réa­gir qu’à une seule, celle de son jock­ey. Voilà le plan que Dieu a pour vous. Vous enten­drez un tas d’opin­ions, mais pour gag­n­er la course de votre vie, vous devez être guidé(e) par Dieu seul. Et cela demande de l’hu­mil­ité. « Il fait chem­iner les hum­bles dans la jus­tice, il enseigne aux hum­bles son chemin » (Ps 25.9). 2) il doit être sel­lé et mon­té pour que s’ac­com­plisse sa force et que son plein poten­tiel se libère. Alors, Dieu vous a‑t-il dressé de cette façon ? Vous a‑t-il har­naché en dis­ant : « Tu ne peux plus vivre ain­si, ou faire ce que tu veux, parce que j’ai des pro­jets pour toi » ? Voici donc votre parole du jour : « Vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes. Dieu vous a achetés très cher pour vous ren­dre libres. Alors ren­dez gloire à Dieu par votre corps ! » (1Co 6.19–20, PDV).